Les anges gardiens nous raconte comment un abbé et un patron de cabaret doivent protéger un enfant.
Oui, je vous vois déjà me sortir tous vos arguments valables. On n’est pas ici dans le jeu de mot fin, dans l’inventivité des échanges, dans l’action maitrisée ou autres spécificités des grands films. Vous êtes devant TF1, un dimanche soir, à moitié démoralisés par un lundi matin ineluctable et surtout voulant préserver vos capacités intellectuelles pour la semaine qui vient. Et donc ce film s’adressera à vous, et à votre côté rire facile. Parce qu’il y en a de la facilité.
Entre filles à moitié nues et bastons simplistes, on est gâté par les blagues parfois redondantes, parfois insistantes au point de devenir gênantes. Mais on sourit tout de même, parfois plus qu’on souhaiterait se l’avouer, devant un niveau que l’on sait bas, mais dont on s’en fout. La caméra est une tragédie, parkinsonienne pendant les combats et s’amusant à faire des champs/contre-champs, dans des chorégraphies déjà pas très élaborées et assez ridicules.
Notre duo Gérard Depardieu et Christian Clavier fait ce pour quoi on les connait le mieux. Pas d’innovation et pas d’émotion quelle que soit la situation, les mimiques et les éléments comiques habituels qui sont bien présents. Donc il suffit de le considérer comme un plaisir coupable, un souvenir de jeunesse pour arriver à l’apprécier du mieux que l’on peut.
Le jeune et bof en moi apprécie toujours les anges gardiens, malgré toutes les faiblesses qui peuvent en ressortir…
– Note : 8/10 -