Braveheart nous raconte le soulèvement de l’Écosse.
Mel Gibson qui réalise un film avec Mel Gibson en premier rôle, c’est un risque qui a finalement réussi à payer ! Il faut bien dire que c’est une histoire qui recense un peu de tout, entre histoire d’amour et trahison, entre guerre et amitié viriles. On reste alors très impliqués et captivés par cette histoire, qu’on la connaisse ou pas. Les batailles sont bien foutues et bien disséminées tout au long du scénario qui laisse jusqu’à la fin l’espoir d’une victoire totale de notre héros.
On sent tout de même beaucoup l’aspect romancé de l’ensemble, avec quelques détails trop énormes pour qu’on y croit réellement. Ça fait parti du personnage qu’on apprend immédiatement à aimer, avec sa touche de tristesse et de taquinerie qu’on adore voir. C’est aussi cet aspect dur à cuire et certain de sa victoire qui plait tant grâce à des adversaires tout autant forts et déterminés. Et cela Mel Gibson et Patrick McGoohan l’interprètent très bien tout au long du film.
Les batailles sont funs donc, sanglantes surtout avec la prolifération d’hémoglobine, de jambes et de bras coupés et des morts de partout. On fait pas dans la dentelle, et le film pop corn est bien là, dans tous ses travers. Mais on kiffe quand même, parce qu’on sait que tout n’est pas vrai mais que l’ensemble est inspirant et saura tout de même vous donner cette motivation et cette envie de conquérir la vie et la fameuse liberté si chérie par le personnage principal. Avant d’aller vous coucher du moins.
Braveheart est de ces films commerciaux qui réussissent quand même à apporter plus, grâce à des personnages et un scénario bien écrits.
- Note : 8/10 -